Les chevaux sont privilégiés dans l’équitation en raison de leur fidélité et de leur robustesse. Cependant, ces amis de longue date ne sont pas seulement des chevaux destinés à des promenades paisibles, à l’équitation ou à des épreuves de saut d’obstacles.
Au-delà de leurs capacités physiques, les chevaux ont des besoins émotionnels et comportementaux complexes qui nécessitent une attention particulière de la part des cavaliers et des soigneurs.
Vers une meilleure compréhension des émotions équines
Il est indéniable que l’intelligence équine est différente de celle de l’humain. Ces animaux peuvent ressentir une variété d’émotions, de la joie à la tristesse, en passant par la peur ou la curiosité.
Dans cet article, nous exposons que la première étape vers une prise en charge respectueuse du bien-être mental du cheval est de comprendre ces émotions en collaboration avec le site naturacheval.
Par exemple, les expressions faciales sont des indicateurs utiles de l’état émotionnel de l’animal. Un cheval stressé ou anxieux aura tendance à présenter des oreilles plaquées en arrière, une mâchoire crispée et des yeux écarquillés, tandis qu’un cheval heureux et détendu aura des oreilles droites, un regard vif et une mâchoire détendue.
Répondre à leurs besoins sociaux : un enjeu majeur
Les chevaux sont d’origine grégaire. Pour être heureux, ils doivent vivre en groupe. En milieu naturel, ces animaux sont constitués de juments, de jeunes et d’un étalon. Le cheval apprend à interagir avec ses congénères, à respecter une hiérarchie et à développer des compétences sociales dans ce groupe.
Les chevaux sont souvent logés dans des boxes individuelles dans les centres équestres modernes, ce qui limite leurs interactions sociales. Une telle configuration peut causer du stress et des comportements indésirables. Il est donc essentiel de favoriser la vie en groupe autant que possible. Cela peut être réalisé en créant un système de paddock partagé ou en organisant des moments de liberté dans les manèges.
La stimulation mentale : une nécessité pour le cheval
Pour rester en bonne santé, les chevaux, comme les humains, ont besoin de stimulation mentale. Les journées monotones avec peu d’activités peuvent entraîner l’ennui et des troubles du comportement tels que le tic à l’air ou le tic à l’appui.
L’équitation éthologique, qui se concentre sur la communication et la compréhension entre le cavalier et le cheval, peut être une excellente source de stimulation. De même, explorer de nouveaux endroits, que ce soit lors de randonnées équestres en pleine nature ou lors de stages dans divers centres équestres, est une source précieuse de stimulation mentale.
La place de l’enrichissement environnemental
Une autre méthode pour améliorer le bien-être mental des chevaux est l’adoption d’un environnement enrichi. Cela peut inclure l’installation de jouets dans la boîte ou le paddock, tels que des balles à friandises ou des cordes à mâchouiller, ou la mise à disposition de différentes sources d’alimentation pour encourager le comportement naturel de broutage.
La présence d’éléments naturels tels que des arbres et des buissons dans les paddocks et les prés peut également contribuer à l’enrichissement environnemental, offrant des zones d’ombre, des obstacles naturels à explorer et des matériaux pour le grattage.
De la même manière qu’un cavalier accorde une attention particulière à la qualité de son matériel d’équitation, qu’il s’agisse de la selle, du bridon ou de la longe, il est également nécessaire de prendre en compte la santé mentale et émotionnelle de son cheval.
C’est cette prise de conscience et cet engagement qui permettront de développer un lien plus profond avec la monture, un lien fondé sur le respect et l’empathie. Une approche centrée sur le bien-être mental du cheval améliore non seulement la qualité de vie de l’animal, mais améliore également l’expérience du cavalier, permettant une communication équine plus riche et plus complexe.
Quels sont vos habitudes quotidiennes pour maintenir le bien-être mental de votre cheval?